e-LV (Archives Numériques de l’École de Lvov et de Varsovie/ Cyfrowe Archiwum Kazimierza Twardowskiego/ Kazimierz Twardowski Digital Archives) est un projet au sein des Archives Poincaré, Laboratoire d’Histoire des Sciences et de Philosophie (UMR 7117), CNRS/Université de Lorraine. Les e-ARCHIVES du site elv-akt.net contiennent une bibliothèque numérique des manuscrits et des œuvres de Twardowski et des philosophes de son entourage, ainsi que les divers documents (textes, photo, enregistrements vidéo et phono) les concernant. Les ÉDITIONS e-LV visent l’édition critique et la traduction des manuscrits archivés en mode texte. Elles se conforment en ce sens aux normes éditoriales et techniques en vigueur (XML/TEI). En tant qu’infrastructure internationale de RECHERCHES les Archives e-LV ont pour but de promouvoir les recherches, les mémoires et les publications relatives à la philosophie analytique polonaise. Nous présentons aussi l’ACTUALITÉ du projet.
Pour consulter en exclusivité les Archives e-LV et recevoir les actualités, devenez membre
Sur la fiche de chaque archive électronique, vous trouverez une référence bibliographique à la norme française afin de vous permettre de citer convenablement le document.
En comparant deux expressions
comme appareillées [sic] jointes de en paires
appariées [sic]
juxtaposées en paires comme
celles-ci :
[unclear] :
marcher-marche, courir-course,
sauter-saut, crier-cri s
, chanter-chant,
parler-
parle
parole
penser-pensée, errer-erreur,
juger-jugement,
tourner-tournure, nous
on voit que la première signifie une
fonction s
action ; quelle est la signification s de
la seconde en rapport à la signification
de la
première – c’est la question, dont
s’occuperont les considérations
suivantes.
A première vue on pourrait
supposer
soupçonner
que la diversité
Cette
La
relation
[unclear]
entre le verbe et le substantif
correspondant devient plus
distincte dans d'autres
exemples, comme crier-cri. Crier, c'est sans
aucun doute
une action, mais nous
hésitons d'appeler à appeler
aussi le ri cri
une action.
Le
Un
cri, c'est un phénomène
acoustique,
que perçoit notre
perçu par
l'ouïe ; et
quoique
malgré que
nous parlions, que sans
cette
l'
action, appelée "crier"
il n'y aurait pas de cri, pourtant
[unclear]
en parlant
du cri, nous
faisons abstraction de
laissons de côté
cette action,
[unclear]
traitant
un
le
un
le
cri
comme [unclear]
[unclear]
phénomène acou-
stique de la même manière
comme le fracas
que le
qu'un
fracas, un bruit,
le
[unclear]
bruissement, le fracas etc
C'est la
Il en est de
même chose
avec
avec
dans
le
du
reste
des
des
paires
des
[unclear]
[unclear]
mots citées [sic] plus haut et
dans
avec
tous les cas
de ce genre. Quelques
fois la diversité des significations dont
nous
parlons
il a été question
ressort d'une manière plus distincte,
quelquefois [sic]
d'autres fois
elle n'est pas si
visible [unclear]
visible s
.
Quand
la
cette
diversité est moins distincte, [unclear]
Dans tous les cas
[unclear]
il s'agit
du fait
de cela
, que le verbe souligne avant
tout le
moment
l
d
'action, et le verbe le [unclear]
substantif le
moment de
le
phénomène. Quand
cette Dans les cas où cette
diversité est moins
visible, les deux expressions
correspondantes n'
appariees [sic]
apparaissent
à peu près
presque
que comme deux manières de saisir
la même
chose [unclear] tantôt d'un côté , tantôt de
l'autre.
C'est le cas [unclear] avec
Nous trouvons un tel rapport entre
le verbe combattre et le
substantif combat, car le
substantif combat
contient
outre le moment
désigne un
phénomène
encore une bonne
partie du moment d'
en laissant pourtant entrevoir
une bonne partie quelque chose [unclear]
a un cer-
tain point
l'action, qui
entièrement
la signification du verbe combattre. Si au con
traire
nous comparons des expressions
comme errer - erreur, tourner -
tournure
nous voyons qu'ici la diversité entre
la
signification du verbe et du substantif est
bien remarquable
car
car
ces
les
substantifs
sont tout-à-fait exempts
du moment
de
[unclear]
l'idée
d'action
Les
C'est depuis
Il y a
longtemps, que les grammairiens se sont aperçu
de la relation
du rapport
mutuel le
intervenante
qui existe
qui existe entre
des expressions comme celles-là.
de
ce
tel
genre.
Ils en parlent
On le connaît
sous le nom de
figure étymologique.
C'est une
Il s'agit d'une
Ils comprennent sous ce nom une
construction,
dans laq laquelle le substantif,
formé de
la mê du même radicale
comme
que
le verbe
devient
l'objet
le complément
de ce verbe. un Tel
objet
complément
[unclear]
est
appelé
objet
complément
intérieur.
[unclear] danser une danse, vivre une vie (triste) , chanter un
e
On sait aussi qu'un e
relation
genre
de tel genre n'est pas
[unclear] ée
attaché exclusivement
à la
figure étymologique : da en ce cas la
relation
e rapport
entre le verbe et le substantif formant son
objet
complément
intérieur,
se présente
se présente
de deux [unclear]
d'une
des/deux manières
sous deux aspects
: Le
verbe peut
[unclear]
designer l'action
d'une manière tout à
fait indéfinie, une action
sans marquer
que sa signification
marque
indique
l'espèce
de l'objet
du complément
. Alors
Un tel
Un
verbe comme p.e. exécuter
peut avoir des
objets signifi c ants des choses
bien s
differentes
compléments d'une signification bien diverse
. On peut exécuter un chant,
un saut, une tourn
[unclear]
tournure
manœuvre
etc.
D'
Des
Dans
d'autres verbes
la
leur
signification
marque
indique
déjà
l'espèce
de l'objet
du complément
.
Le
[unclear] le
verbe commettre
[unclear]
exige
[unclear]
un
objet
complément
d'un caractère
blamable
répréhensible
: on
commet une faute un crime, un vol etc ; le verbe
énoncer
réciter
énoncer
exige un objet
acoustique [unclear] énoncer
qu'on peut entendre : un récit
une sentence, un
discours
, une oraison, une leçon
On peut considérer la figure
étymologique
"L'intériorité" – si j'ose
dire
[unclear]
dire
co ainsi – du d'un tel
objet
complément
s'anonce
s'annonce
s'annonce
–
pour ne parler d'autre chose
entre autre
ou
soit
dans l'emploi de la figure étymologique
avec
où
son identité du
le
radical du verbe et de son
objet
complément
sont identiques, soit dans
le fait
la cette circonstance
,
qu'au lieu de d' [unclear]
de se sevir servir du
verbe et du substantif
désignant
formant
son
objet
complément
. On t
peut employer
un
seul le
seulement le
verbe
seul
convenant
adéquat
adéquat ( [unclear] )
sans objet
lui
pour joindre un objet
lui ajouter aucun complément
.
Alors
Donc
au lieu
de
dire
dire
[unclear]
exécuter un saut on dit sauter ; au lieu
de dir commettre un vol : voler ; au lieu de
donner un conseil : conseiller ; au lieu de
proférer un jugement :
juger.
Alors ce que nous avons dit au com-
Ce sont alors les verbes pourvus d'un objet
intérieur auxquels se rapporte
Ce que nous avons dit au commencement du rapport de la signi-
mencement de la relation intervenant
fication des verbes et des substantives juxtaposées dans
les expressions
qui existe entre les si les significations
ci dessus [sic] citées se rapporte donc aux verbes
avec complément s
des verbes et substantifs formants des paires
intérieur
comme ci-dessus, nous avons cite de ce genre
du genre dont nous parlons ici . Cela nous
permet de
comprendre que ce c'est que
nous rendre compte de la signification
ce que c'est l'objet
du complément
intérieur. Car Nous
avons
donc
remarqué
que tel
qu'un
substantif
comme
tel que
la course fait ressortir plutôt le
moment phénomène
en supprimant le moment d'action
au dommage de l'action
En
parlant généralement nous disons
En général on peut dire
:
L
a relation
e rapport
entre le verbe et le substantif,
qui forme son complément
intérieur, exprime
l
a relation d'
e rapport entre
une action et ce qui se
produit grâce à cette action, à
cause
de cette action, par cette action. Quand
nous
luttons, il se produit une lutte,
quand nous pensons, il se produit
[unclear]
une pen-
sée, quand nous
commandons
ordonnons
, il se pro-
duit un e ordre, quand nous
chantons
un chant etc etc.
Ce qui se produit grâce
au
à
une action
à cause d'une action, ou par cette action
on t peut l'appeler le produit de
cette
action. Alors On peut donc
dire, qu'un saut
est le produit de l'action de sauter, un chant
le produit de
l'action de chanter,
l'erreur
le jugement
le produit de l'action
d'errer
de juger
etc ;
en tous ces
cas – nous le savons déjà –
et nous l'avons
déjà dit qu'il y a ici une grad u ation
qui commence par des
depuis les
cas, où le produit
se fond presque avec l'action qui
le produit
et finit par des cas
va vers
des
jusqu'aux
cas où l'action et son produit
se
séparent
divergent
d'une manière de
[unclear]
plus en
plus distincte.
Les exemples dont nous nous sommes servis
pour illustrer
la notion du produit
forment
se rapportent
à des actions et des produits bien divers, qu'on
peut tous ramener à deux
[unclear]
espèces
principales :
fondamentales :
aux actions et produit physiques
et aux actions et produits psychiques. Les
exemples
marcher-marche, courir-course, sauter-saut,
sont
de la première espèce ; les exemples penser-
pensée, juger-
[unclear]
jugement, se prop décider-
décision sont de la
seconde
La limite entre les expressions qui désignent
des actions et des produits
physiques et et les expressions qui désignent les
actions et
les produits psychophysiques et est assez fluide,
car
souvent les mêmes expressions servent aux mêmes
buts. Le cri
est en général une fonction action
psychophysique car
elle est d'ordinaire
Il y a aussi des mots, qui peuvent désigner
ou
aussi bien des actions et des produits
psychophysiques
et même purement physiques o
ù
u bien des actions
et des produits
psychiques. L'express Le mot [...]
a une telle trip[...]
triple signification; le mot
proposition en a
[...]
une double . Par le mot proposition
on
peut entendre ou un produit psychique
que nous exprimons aussi par
le mot théo -
rème ou un produit psychophysique lorsque
nous
nous serrons [...]mot proposition[...]
le sens grammatical .De même les mots
affirmer et nier désignent
[...]
une certaine
l'action psychique de juger, déterminée quand
à la qualité, ou
aussi l'action psychophysique
de l'énonciation d'un
jugement affirmatif
ou négati
ve
f . Mais entre ces expressions il en
existe nt beaucoup d'autres qui appartiennent
exclusivement au domaine des actions et
des produits psychiques ( p.e.
penser - pensée),
ou qui sont devenues
d
d'un usage général
dans ce
domaine, quoique parf[...]
parfois elles se
rapportent aussi aux actions et aux produits
psychophysiques (juger -
jugement
un
dans le sens
psychologique et dans le
sens judiciaire; prier - prière
dans le sens quand pris dans le sens d'[...]
[...]
de
religion mentale
et dans le sens de demande, [...]
à quelqu'un et même purement physique
(concevoir -
conception).1)
Les exemples cités se rapportent à équivo-
cation, qui consiste en ce que les mêmes
expressions peuvent désigner
les produits
et les actions de différent genre. Il existe
toutefois encore une autre équivocation
qu'on peut constater dans le domaine
de
sentiment un genre d'actions et de
produits. Cette équivocation a longtemps
fait surgir des difficultés et en fait encore
surgir aujourd'hui, lorsqu'on veut se rendre
compte de la diversité
[...]
entre l'action
et son produit.
En parlant des fonctions et des produits
nous les apparions les uns aux
autres à l'aide de
verbe et substantif s correspondants,
admettons que
de même, que le verbe désigne toujours une
fonction
action , le substantif
correspondantdésigne
[...]
de "sentir"I "sensation" ("sentiment"), en appel l ant
les "sentir" action et "sensation" ("sentiment") produit.
de
cette manière
l'appelant
p.12.
le plaisir et la peine
serraient les produits de l'action
[...]
de
"sentir" ce doute pourrait résulter de ce que
qu'en éprouvant quelque chose on
reste
est plutôt
passif et non pas actif, qu'il est donc
difficile d'appeler "sentir" une action. Si on fait
attention
toutefois qu'on se sers sert très souvent
de l'expression
"action" par opposition à l'être
passif, mais dans une signification plus géné-
rale dans laquelle on
peut aussi la remplacer
par le mot "fonction", ce doute s'évanouira.
En s'appuyant sur d'autres [...]le docteur
[...]
- sous le rapport dont, il s'agit
ici - le jugement et la conviction d'une manière
[...]que la souffrance douleur et la
volupté éprouvées, mais aussi
de la conviction éprouvés éprouvée.([...]...)
Pour mieux souligner la différence de la fonction
marquée ayant un caractère plutôt actif et d' de # la
fonction ayant un caractère plutôt positif partage
[...]
les forces psychiques en [...][...]
Mais là ne se termine pas l'équivocation
entre les significations ci-dessus le mot jugement
en a en a encore
une troisième, c'est à dire celle de disposition*
Par la nature des choses le danger de confondre l'action
et un produit
et est en général plus grand que
Il faut encore remarquer, qu'il y a une quan -
tité de s
substantifs, qui
[unclear]
en soi eux -
mêmes le germe s de cette
équivocation , e.x. Ce
C'est le cas des substantifs latins formés
terminés en io( [unclear] ion), et des mot
ion,
[unclear]
,
[unclear]
[unclear]
;
[unclear]
en la langue allemande
[unclear]
ung, de en de l' anglais ing. Les mots [unclear]
abstraction, construction etc
se rapportent
changement, dé placement, vaillerie, [unclear]
se rapportent
deé
[sic]
aussi bien à l'action qu'au
que le produit. Quelques uns de ces mots d e é
[sic]-
Personne ne doute qu'il faut distinguer la signification
dans laquelle
les mots, dont ils il est question, concernent
la disposition,
de la signification, dans laquelle ils co-
ncernent l'action et de celle
dans laquelle ils con-
cernent l'objet. Mais des doutes peuvent surgir
si vrai
[unclear]
s'il faut vraiment distinguer la signi-
fication, dans
laquelle ces mots concernent les pro-
duits des actions, de la
signification, dans la-
quelle ils
[unclear]
concernent les actions. On
pourrait admettre que la différence n'est
qu
e
'
pozorna
apparente
, qu'elle provient des différentes manières
d'exprimer la même
pensée, qu'elle se
[unclear]
laisse
laisse ramener aux caprices à ce que Marty
a
nommé la a nommé les caprices de la
langue. Ces doutes
s'évanouissent toute-
fois quand le fait un certain fait, qui
témoigne de la nécessité d'établir d cette
Ce fait consiste en ce que nous affirmons quelque fois
des
produits ce quenous ne
disons pas des actions
correspondantes. Nous parlons
p.ex. de la définition des concepts,
[unclear]
où il ne s'agit pas [unclear]
de d' la d du tout de la définition de l'action de
concevoir: nous appelons certaines actions
incom-
préhensibles, sans disons quelque s fois, que
nous ne
comprenons pas une question, sans vouloir dire par
là , que l'action même de questionner est im incom-
préhensible; nous appelons quelquefois d'autres fois
nous
disons, qu'un problème est insolvable, ce qui
ne peut naturellement pas
concerner l'action de
poser le problème; nous reprochons à quelqu'un
de n' ne pas avoir aperçu une faute, ce qui
ne doit pas du tout signifier, qu'il n'a pas
aper
aperçu e
d l'action, dont la faute est le produit,
nous parlons des
rêves non réalisés,
[unclear]
des
réso-
lut lutions [unclear]
décisions non non effectuées
, qui non par des mises en pratique,
et nous no ne nous exprimons pas de ma même ma-
nière de
l'action de rêver ou de l'action de resoudre
décider; nous parlons des "pensées choisies" d'un
auteur
[unclear]
célèbre, ce que mais nous n'appellerons
pas
sono [unclear]
sa pensée choisie *
Dans les cas
cité
[unclear]
que nous avons cités, la distinction
de l'action et du produit
[unclear]
spécialement démontré; mais en d'autres cas elle
impose de soi -
même. On pourrait appeler les
produits mentionnées jusqu'au ici des
produits indurables [unclear]
Mais i y a une sorte des produits qui peuvent
dur
é
e r et qui durent d'ordinaire plus longtemps
que
l'action, dont ils naissent. Voici des exemples
de cette sorte d'actions et
de produ its : désigner dessiner
[sic]
-
dessin, nouer - nouent [unclear] ,
tracer - tracé, écrire-
écriture, imprimer - impression ,
empreindre-
empreinte [unclear] ,[unclear],
peindre-
peinture,sculpter - sculpture, bâtir - bâtiment
etc. Le substantif, constitue une paire des
de mots avec le s verbe s correspondant s
peut
servir le point du vue remplir
envers lui le role de
compliment ou d'objet
intérieur. On dit en se servant de la [unclear]
étymologique on dit peut dire Ce qui prouve
qu'il s'agit
ici de l' objet [unclear]
intérieur , [unclear]
c'est
[unclear]
la la possibilité d'employer
[unclear]
la figure étymologique (bâtir un bâtiment)
[unclear]aussi la faire, que le substantif désigne
[unclear]
quelque chose qui existe seulement
grâce à l'action correspondante, par suite
de
cette action, par cette action de même
que dans les cas cités auparavant:
chanter -
chant [unclear] , concevoir - concept, juger -
jugement. Il est impossible aussi de parler ici de l'objet
exterieur, car
l'action désignée par le verbe
ne se [unclear]pas [unclear]
à l'objet désigné par le
[unclear]ces verbes peuvent
aussi a-
voir des compléments extérieurs comme par
p.ex
[unclear]un[unclear]
etc.
Il en est de même, au comme nous l'avons dit
dans la
remarque du §20, des verbes, dont il
[unclear]
a
été question auparavant. Le juge-
ment [unclear]l'objet intérieur de l'action de juger, mais la
dont on juge, est
l'objet extérieur de cette action,
Le concept est l'objet intérieur de
l'action de concevoir,
mais en disant, je "en concevant un
[unclear]
je me représente [unclear] quelque figure
[unclear] ( [unclear]
je nomme par j'indique par le mot"[unclear]"
l'objet extérieur de l'action de concevoir. La
[unclear]
[unclear] de l'objet intérieur et extérieur de la représentation
[unclear]
forme
[unclear]
A cette disti Cette distinction même à la question,
[unclear] l'objet
[unclear] les actions, aussi doivent ava avoir un
objet
extérieur
[...]
outre [unclear]
[unclear] intérieur et quelles sont
celles, qui se
[unclear] à l'objet intérieur. Cette
question est
importante , en psychologie, lorsqu'on se de
mande
[unclear]
p.ex. si le sentiment peux exister seulement
[...]
[unclear]
la représentation. Car [unclear]
Le dessin, le [unclear] sont donc l'objet
intérieur et
par le même le produit de l'action de dessiner, [unclear]
etc. Mais entre les objets, que nous venons de citer,
ceux dont
[unclear] nous avons traiter [unclear] auparavant il -y
cette différence importante, mentionnée plus haut, que
les objets
extérieurs
[unclear] c'est à dire les produits
des actions telles que dessiner,
[unclear] , ils peuvent
durer et durent d'ordinaire plus
longtemps
que l'action les actions correspondantes, c'est
à dire qu'ils sont durables. Aussi les gramme-
riens les
distinguent - ils[...]quelquefois
foi des objets extérieurs intérieurs indurables et
forment d'eux une sorte d'objet
[...]
spéciale,
différente aussi des objets extérieurs. Et puisque
les et
produits durables de même que les produits
indurables sont des
produits, c'est à dire
[unclear]
quelque chose qui naît seulement grâce à une
action e
*
de l' accusatif [unclear] du contenu
e (
[unclear]
) et de l' [unclear] -
tif du résultat (
[unclear]
), qui complètent les verbes
designant une action exprimants l'act une
action, qui donne [unclear] à un produit(verbe
[unclear]
16.
der [unclear]
)[...]
aux objets extérieurs, c'est à dire
[...]
aux
[...]quelque chose
objets
, qui exista
it
ient
déjà avant
que l'action, qui
les regarde
se transporte sur eux
, eût commen-
cer. Aussi coordi n nons
nous les objets intérieurs
-20-
et les objets extérieurs, c'est à dire les objets les qui
sont le produit de s certaines actions, et les objets,
qui n'es sont pas le produit, ,, et nous partageons
ces objets, qui sont des produits, en deux groupes
coordinés, en
objets indurables et durable durables.*
il n'y a
pas de strictes limites entre les produits durables et indu-
rables. Ans Ainsi le cri répété par écho, dure plus longtemps
que l'action de crier,
quoique en général il faut le considérer
comme un produit indurable; quan
d
t
à l'action de dessiner,
quoique nous envisageons son
produit en général comme du-
rable, elle peut ne pas laisser de
marque traces ne se
rait-ce que
pass tout [unclear]
momentanées, donc ne pas donner
naissance à un produit
durable.
La possibilité de la durée de certains
produits après
que l'action
que les actions
,
de laquelle
desquelles
ils naissent,
est
ont été
accomplie s , consiste en ce que ces actions se
transportent ou s'effectuent sur quelque chose, qui
existe déjà existait déjà avant le commencement
de s
de ces actions et qui continue d'exister après
leur accomplissement
et qu'on peut du appeler
de manière la plus générale l
e
a
matériel
matière de l'
action. En
En nouant [unclear] ou en faisant un noeud,
nous avons quelque chose
faisons un noued de quelque
chose (nous nouons quelque
chose); en empreignant ou faisant une
empreinte nous
la faisons sur quelque chose etc. L'action
même , par
laquelle qui donne naissance à un produit durable,
consiste dans la en la transformation, la transfigu-
ration de la matière; cette action change la disposition
de ses
particules ou effectue en elle un autre change-
ment. En faisant avec le
pied une empreinte sur
le sable nous changeons la disposition des
grains de sable, et quoique l'action, d'empreindre
par laquelle nous faisons cette empreinte a été
déjà effectuée et a
fini d'exister, la disposition
changée des grains de sable dure encore,
étant
formant de cette manière un produit durable
de la l'action
effectuée. A parler strictement
ce que nous appel l ons ici le
produit de l'action
n'est que la nouvelle disposition, la transfi -
guration, la transformation**
Quand il s'agit des actions , qui donnent
naissance
aux produits durables, il n'y a aucune
difficulté à distinguer les produits
des
actions. Cette distinction s'impose
[...]
ici d'elle-
même, vu que le produit d
ù
u
re encore après
que l'action
terminé
a été
achevée. En distinguant les
produits indurables des '
actions correspondantes
nous avons dit, que les mots mots, qui
expi
expriment l'action soulignent surtout forte-
ment l'action
et les mots, qui désignent
sont produit, son mettent surtout en relief
le
phénomène ,leévénement ; ici ou il s'agit
Nous avons partager divisé
L
l es actions qui donnent naissance aux
produits
indurables de même que ces produits
indurables en physique et psychique,
distinguant
parmi les actions et produits physiques les
les actions et
les produits psychophysiques comme
une
é
e
spèce spéciale. Or parmi
des
les
produits
durables
il n'y a pas de place pour les pro-
duits psychiques. Il est
vrai, qu'on
[...]
pourrait
s'appuyer là-dessus , que certaines actions
psychiques
s'effectuent sur [unclear] une certaine
"matière". En formant
par ex. des images
photographiques [unclear] nous nous [...]d'images
fournies comme matière de notre imagination
par la mémoire; en formant
un [...] nous disposons d'une certaine manière
les
jugements, qui constituent sa "ma-
tière".
Accueil |
Inscription |
CONTACTS |
Conditions d'utilisation |
Mentions légales |
Espace membres |
Espace privé
© ELV-AKT, 2007-2024.
Dernière mise à jour : Lundi 14 octobre 2024